Shadow Dancer, film dans lequel joue Gillian, vient d'être présenté au Sundance Festival. Le film a reçu beaucoup de critiques positives !
A cette occasion l'affiche du film a été dévoilée:
Petit rappel:
Production year: 2012
Directors: James Marsh
Cast: Aidan Gillen, Andrea Riseborough, Clive Owen, Domhnall Gleeson, Gillian Anderson
Synopsis: Colette, une ancienne terroriste de l’IRA devient informatrice des services de renseignements anglais, le MI5. Une jeune femme dont les deux frères demeurent des membres actifs de l’IRA et dont le mari a été tué par les forces de l’ordre anglaises, et qui, après un attentat manqué à Londres, se voit obligée d’aider les autorités.
Gillian y joue le role de Kate Fletcher
Merci à Dreamy pour la photo
Et voici quelques critiques:
Critique du Guardian traduite par Noisette:
Andrea Riseborough brille dans un thriller "à combustion lente" mais brillant à propos d'une sympathisante de l'IRA que le MI5 force à devenir informateur.
"Les problèmes" est un euphémisme pour un épisode toujours brulant de l'histoire britannique moderne. Le Directeur James Marsh a décidé de ne pas creuser les détails de la période pour son deuxième grand film dramatique, dans lequel une femme d'Irlande du Nord est forcée de choisir entre sa famille, (probablement) soutien de l'IRA, et les services secrets britanniques qui essayent de la recruter. Au lieu de cela, c'est un film qui étonnera ceux qui ne connaissent Marsh que par ses documentaires - c'est le détenteur d'un Oscar pour "Man on wire" et il a été nommé aux Baftas pour "Project Nim" - et qui va aussi sceller la réputation du réalisateur comme un des cinéastes-auteurs majeurs du Royaume-Uni.
Shadow Dancer met au premier plan Andrea Riseborough dont nous rencontrons le personnage, Colette McVeigh, d'abord enfant au début des années 70 évoluant dans une famille de la banlieue de Belfast. Son père a besoin de quelques cigarettes et demande à sa fille de les lui chercher, mais elle envoie son petit frère le faire à sa place.
Il n'en reviendra pas, étouffé dans le sang, pris entre deux feux de violence sectaire, et c'est à ce moment que ce drame tendu et plutôt impitoyable s'accélère. Nous nous projetons alors 20 ans plus tard, quand Colette, maintenant femme, prend le métro londonien avec un sac à main qui peut - ou pas - contenir une bombe. La séquence suivante, comme le film, est longue, tendue et étonnamment muette.
Colette est arrêtée et les autorités lui posent un ultimatum, par le biais de l'agent d'opération du MI5 Mac (Clive Owen), qui lui dit que, à moins qu'elle ne coopère, on lui prendra son jeune fils. Colette, nous l'apprenons, est d'une famille d’indépendantistes connue et ses frères sont engagés pour la cause jusqu'à la mort. Cependant, elle est elle-même à un tournant de sa vie et Mac essaye d'exploiter cette crise de confiance.
Les deux commencent une relation maladroite mais professionnelle, avec Colette dans le rôle de l'informateur réticent et Mac dans celui de la figure du père encore plus réticent, essayant de la pousser dans ce rôle d'espionne pour casser la culture d'accompagnement de violence.
A partir de là, le film devient un thriller opaque, "à combustion lente" mais brillant sur les contraintes du terrorisme; un film qui évite la grandiloquence idéologique et regarde au lieu de cela les expériences d'une femme en colère et effrayée. Ce genre d'idée est traitée tout le temps dans le cinéma européen, notamment dans le cinéma austère et aux fins ouvertes du réalisateur français Bruno Dumont, mais rarement au Royaume-Uni - à l'exception de "Hunger" de Steve McQueen.
Le film de Marsh, cependant, est un de ceux qui fait la différence : une histoire poétique - qui ne cherche pas à excuser - parlant de trahison et de loyauté et qui, avec son résultat impressionnant, à pas prudents, mesurés et avec de fières interprétations de femmes, est un rappel cru d'un passé triste et douloureux.
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